Research 01-07-2021

Colloque international « Le commerce international des produits alimentaires et nutritionnels : Instruments et mécanismes des écha

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Colloque international

« Le commerce international des produits alimentaires et nutritionnels :

Instruments et mécanismes des échanges »

 

Les 30 et 31 octobre 2021, Tlemcen

Sous l’égide de la DGRST/MESRS Alger

 

Organisé par

le laboratoire GPES/FSEGC/université de Tlemcen

& les laboratoires CECILLE et STL/université de Lille

 

Lien

 

Le laboratoire Gouvernance Publique & Economie Sociale GPES (université de Tlemcen) et les laboratoires CECILLE et STL (université de Lille) ont le plaisir d’annoncer la tenue à l’université de Tlemcen, les 30 et 31 octobre 2021, d’un colloque portant sur le commerce international des produits alimentaires et nutritionnels.

 

ARGUMENTAIRE

 

L’objectif du colloque est de débattre et d’éclairer le champ de la circulation des produits alimentaires ainsi que de tenter d’expliquer l’état de l’alimentation dans le monde. Il consiste à poser le questionnement relatif aux règles et à la régulation de ce type de marché et à leurs influences, à des degrés divers, sur les spécificités entre pays ou groupes de pays. En effet, si les produits alimentaires sont, de par leur nature, stratégiques dans la vie des sociétés, leur circulation entre les différentes économies est pratiquement rigide par rapport à ce que laisse sous-entendre théoriquement un marché concurrentiel. Et, par conséquent, à quelles règles obéit le marché des biens alimentaires, nutritionnels et par extension agricoles ? La problématique ainsi formulée ne manquera surement pas d’évoquer les domaines de sécurité alimentaire, de pauvreté, de santé, d’inégalités entre nations. En effet, comment expliquer qu’en dépit des progrès accomplis dans les productions agricoles et agroalimentaires, l’humanité, du moins dans sa partie sud qui possède ses propres richesses en terres et en eau, souffre de problèmes liés à la faim et à la malnutrition, par insuffisance et indisponibilité chroniques de produits alimentaires et ce malgré l’existence d’institutions internationales telles la FAO, l’ONU et son PNUD, l’OMS et l’OMC. Ces dernières tentent, – par codes, normes, recommandations ou rapports et résolutions, – de réguler et d’inciter à l’équité internationale et à l’éradication des maux (mauvaise santé, mortalité infantile, morbidité, pauvreté, etc.) qui persisteront s’il y a manquements aux règles qu’elles édictent.

L’alimentation est bien l’apport (matériel) satisfaisant à un besoin physiologique tant chez l’homme que chez les animaux. Chez l’homme elle est conditionnée par des facteurs spatio-temporels comme elle relève aussi de particularités propres à chaque société et à son mode de consommation.

Aussi les politiques de développement, en général, et les politiques agricoles et de développement rural et régional, et tout particulièrement celui durable, dans les économies en développement notamment doivent-elles avoir pour objectif fondamental, tracé dans une véritable politique alimentaire, la satisfaction de ce besoin de première nécessité ?

L’autre aspect de cette problématique réside dans la façon dont les échanges internationaux des produits alimentaires peuvent servir de moyen de pression politique sous formes d’embargos, de normes produits et sanitaires à respecter, etc. S’agit-il alors des prix, des quantités de réserve à l’échelle mondiale, des spécialisations agricoles, de la qualité des productions alimentaires de certaines économies, de la réaffectation des terres et produits agricoles à des fins autres que celles de la production alimentaire, des modes de consommation ou bien d’autres facteurs qui entraînent des entraves à la circulation (et à la mondialisation) des biens ? Il s’agira ainsi de s’interroger sur les enjeux politiques, économiques et géostratégiques au-delà des questions liées aux normes et à la qualité des produits, aux conventions et aux traités ratifiés entre nations. Autrement dit, la question de la gouvernance mondiale sera au centre des réflexions.

Cette thématique ainsi posée est une invitation à la transdisciplinarité : sciences du langage, étude des civilisations étrangères, droit, sociologie, sciences économiques, ethnologie, philosophie, agronomie, etc.

Les organisateurs et le conseil scientifique privilégieront les propositions qui s’attachent à une problématique bien définie et à un point thématique inspiré par les axes du colloque. Nous invitons les intervenants à ce colloque à s’inscrire dans l’un des axes suivants :

  • AXE 1 : mécanismes des échanges internationaux de produits alimentaire
  • AXE 2 : enjeux, institutions internationales et régulation de la circulation des produits alimentaire
  • AXE3 : modes de consommation, pratiques et régimes alimentaires, nutrition et santé des personne
  • AXE 4 : Objectifs du Développement Durable et politiques agricoles et nutritionnelles nationales.

Les langues du colloque sont le français et l’arabe.

 

Les propositions de communication de 300 à 400 mots, accompagnées d’une présentation succincte de vos champs de recherche et de vos travaux doivent être envoyées à Ahmed Touil (ahtouil@yahoo.fr), Armand Héroguel (armand.heroguel@univ-lille.fr), Garik Galstyan (garik.galstyan@univ-lille.fr) et Kouider Boutaleb (kouiderboutaleb@hotmail.com) avant le 05 septembre 2021.

 

Le comité scientifique du colloque communiquera l’acceptation de communications sélectionnées avant le 10 septembre 2021.

 

Date limite des inscriptions pour les communications sélectionnées : le 20 septembre 2021.

 

Les participants prennent en charge eux-mêmes les frais de leur déplacement et de séjour.

 

Une sélection de communications sera proposée par le comité de lecture pour publication en vue d’une diffusion internationale. Les contributeurs doivent envoyer leurs articles avant le 15 janvier 2022.

 

Comité scientifique :

 

ACHOUR TANI Yamna, GPES, université de Tlemcen

BAREIL Jean-Philippe, CECILLE, université de Lille

BEDDI Nasreddine, GREFiP, université de Tlemcen

BENHABIB Lamia, GPES, université de Mostaganem

BENLOULOU Salim, GPES, université de Tlemcen

BOUAZZAOUI Mustapha, Langage et société, université Ibn Tofail Kenitra

BOUCHAOUR Radia, GPES, université de Tlemcen

BOURAS Zohra, ENA, Alger

BOUDELLAL Ali, GPES, université de Tlemcen

BOUTALEB Kouider, GPES, université de Tlemcen

BOUTOUBA Mohammed, GPES, université Ain Temouchent

CEDERNA Camilla, CECILLE, université de Lille

CHAIB Baghdad, MIFMA, université de Tlemcen

DAHMANI Bachir, CECILLE, université de Lille

DIDOUH Choukria, GPES, université de Tlemcen

GALSTYAN Garik, CECILLE, université de Lille

GAVKALOVA Natalia, S. Kuznets National University, Kharkiv

FABRE Alice, AMSE, Aix-Marseille Université

HAMMOUDA Nacer-Eddine, CREAD, Université d’Alger

HEROGUEL Armand, STL, université de Lille

KARA TERKI Assia, LARMO, université de Tlemcen

KHALDI Abdelkader, LANZA, université de Tiaret

LEVY Nurit, CECILLE, université de Lille

MEKKIOUI Soumia, GPES, université de Tlemcen

MAGHNOUJ Sellam, CLEED, École Supérieure de Technologie Meknès

SAQUER-SABIN Françoise, CECILLE, université de Lille

TOUIL Ahmed, GPES, université de Tlemcen

YOUCEFI Rachid, POIDEX, université de Mostaganem

ZIDARIC Walter, L’AMO, université de Nantes

 

Comité d’organisation : Ahmed TOUIL, Armand HÉROGUEL & Garik GALSTYAN

En collaboration avec : Salim BENLOULOU, Radia BOUCHAOUR, Kouider BOUTALEB, Bachir DAHMANI et Karima YOUCEFI